Le sanctuaire de Nostra Signora della Salute est situé dans la localité de Volastra, un village perché de Manarola, aménagé en amphithéâtre au-dessus d'une butte, entre vignobles en terrasses et oliviers. Le nom de Volastra est probablement dû à cet arbre: "vicus oleaster". Dans la partie haute de la ville se dresse l'édifice sacré, datant du XIIe siècle de style roman, avec des ajouts architecturaux gothiques ultérieurs.
La façade à pignon couronnée d'arcs suspendus est construite de manière simple avec des pierres de taille de pierre locale, sur lesquelles s'ouvre le portail avec un arc ogival en grès, surmonté d'une fenêtre gothique à meneaux. Sur les côtés du bâtiment, il y a des fenêtres étroites à une seule lancette.
L'intérieur a une seule salle rectangulaire, avec un toit voûté en berceau. L'abside voûtée gothique abrite un autel baroque. L'image vénérée de la Vierge a été couronnée en 1891, mais à l'origine, il y avait le triptyque du XVe siècle avec San Lorenzo entre le Sant'Antonio Abate et San Bernardino, attribué au maître des Cinque Terre, aujourd'hui conservé dans l'église de Manarola.
La légende raconte qu'au moment des raids sarrasins, les habitants les plus riches de Volastra cachaient les cloches de l'église sous terre, pour empêcher le scintillement du métal d'attirer les pirates. Malgré cette précaution, les pirates ont encore attaqué le village et ne trouvant rien de précieux, ils ont dévasté le pays. Bien plus tard, un vieil homme est apparu à Volastra qui parlait avec un étrange accent oriental, il a dit qu'il était l'un des survivants du raid sarrasin et qu'il avait réussi à s'échapper. Maintenant, il pouvait enfin trouver le trésor des cloches. Cependant, il est décédé le même jour sans révéler l'emplacement exact des cloches, qui sonnent encore les nuits d'orage ...